La réforme Prévoyance vieillesse 2020, adoptée par le Parlement le 16 mars 2017, ne constitue en aucun cas une solution durable aux défis démographiques. Des réformes complémentaires sont nécessaires, non seulement en ce qui concerne le financement de la prévoyance vieillesse mais aussi en termes d’organisation et de personnel.

Le vieillissement de la population comporte de nombreuses conséquences : les individus deviennent toujours plus âgés et restent en bonne santé toujours plus longtemps. Cette évolution réjouissante pose cependant des défis majeurs à tous les niveaux de la société et pas uniquement en termes financiers : d’ici 2035, le nombre de retraités aura augmenté de 900’000 personnes (+61%) pour atteindre 2,4 millions, tandis que dans ce même laps de temps la population active n’aura augmenté que de 7%.

La génération du baby boom, indépendante et financièrement aisée, représente une chance dans un marché en forte croissance dans les domaines de la santé, des finances, des loisirs et de l’art de vivre. Pour répondre aux besoins de ce marché, il faudrait établir des modèles de travail plus flexibles, systématiser le dialogue avec les employés seniors et flexibiliser l’âge de la retraite afin de pouvoir retenir les collaborateurs plus âgés au sein des entreprises plus longtemps. Une augmentation de l’âge de la retraite aiderait à stabiliser les finances de l’AVS. En parallèle, l’organisation des soins aux personnes âgées devrait être optimisée tout au long de la chaîne des soins pour pouvoir maîtriser les besoins croissants en personnel et contenir la hausse des coûts.

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