«Dans l’industrie, il faut de la persévérance et de la vision»
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Entretien sur l'évolution du secteur secondaire en Suisse, avec Aude Pugin, CEO d’APCO Technologies et Présidente de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), et Darius Farman, Senior Researcher à Avenir Suisse.
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Jérôme Cosandey
«Dans l’industrie, il faut de la persévérance et de la vision»
PodcastsEntretien sur l'évolution du secteur secondaire en Suisse, avec Aude Pugin, CEO d’APCO Technologies et Présidente de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), et Darius Farman, Senior Researcher à Avenir Suisse.
Depuis longtemps, la crainte d’une désindustrialisation en Suisse fait couler beaucoup d’encre dans les médias. Dès le début de la pandémie de coronavirus, ces inquiétudes ont été ravivées et des appels au soutien des «artisans locaux» et au rapatriement de la production se font entendre. Or, depuis une vingtaine d’années, force est de constater la résilience et la dynamique du secteur industriel : le nombre d’emplois est stable, la valeur ajoutée et les exportations ont fortement augmenté.
Dans quelles branches et régions de l’emploi a été créé ? Quel est l’impact de la numérisation dans les processus de fabrication, notamment sur les exigences de qualifications de la main-d’œuvre dans ce secteur ?
Pour y répondre, nous accueillons lors de ce podcast Aude Pugin, CEO d’APCO Technologies et Présidente de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), et Darius Farman, Senior Researcher à Avenir Suisse. Aude Pugin souligne notamment que la force, le courage et la vision de l’entrepreneur doivent être les moteurs du renouveau au sein d’une industrie. Darius Farman ajoute quant à lui que poursuivre une politique économique qui bénéficie à l’ensemble de l’économie est préférable à des politiques industrielles dédiées à des branches spécifiques.
Pour plus d’informations sur le sujet, consultez notre étude complète.
«Pour les jeunes, il y a un risque de double déclassement»
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Entretien sur la formation continue, avec Blaise Matthey, Directeur général de la FER Genève, et Marco Salvi, économiste à Avenir Suisse.
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Jérôme Cosandey
«Pour les jeunes, il y a un risque de double déclassement»
PodcastsEntretien sur la formation continue, avec Blaise Matthey, Directeur général de la FER Genève, et Marco Salvi, économiste à Avenir Suisse.
Les progrès technologiques ont profondément modifié le marché du travail suisse au cours des dernières décennies. L’évolution des exigences de qualification illustre très bien ce phénomène, et les entreprises sont de plus en plus demandeuses de personnel hautement qualifié. De plus, la crise du Covid-19 avec l’obligation de travailler à domicile, les restrictions de voyages et le boom du commerce en ligne, a poussé bon nombre d’entreprises à revoir leurs modèles d’affaires et à développer de nouvelles compétences. Comment accompagner cette transition pour le personnel d’une entreprise ? Quel est le rôle de la formation continue (formelle en cours externes, ou informelle en entreprises) dans cette transition ? Comment former du personnel alors que l’enseignement à distance est lui aussi de rigueur, et quelle est la responsabilité de l’employé, de l’employeur et de l’Etat ?
Pour répondre à ces questions, Jérôme Cosandey, Directeur romand d’Avenir Suisse, reçoit deux invités : Blaise Matthey, Directeur général de la Fédération des Entreprises Romandes Genève (FER Genève), ainsi que Marco Salvi, Senior Fellow et responsable de recherche Chances et société chez Avenir Suisse, et co-auteur d’une étude récente à ce sujet, intitulée «Cibler la formation continue – Réponses aux évolutions du marché du travail».
Au cours de la discussion, Blaise Matthey a souligné que contrairement à ce que l’on pense souvent, la fracture numérique ne touche pas que les collaborateurs plus âgés, mais aussi certains jeunes. Pour ces derniers, il existe en effet un risque de double déclassement, tout d’abord sur la compétence, car il ne leur est pas possible de l’acquérir, et enfin sur leur manque d’intérêt pour le numérique, entrainant des conséquences sur leurs carrières professionnelles en l’absence de réaction rapide. Marco Salvi, de son côté, ajoute que plus une personne est qualifiée, plus elle investira de temps dans la formation continue, car les conséquences d’une perte de savoir sont encore plus conséquentes.