La dette souveraine de la Suisse est en dessous de 40% de son produit intérieur brut, un niveau particulièrement bas en comparaison internationale. Cette situation est notamment le résultat de l’application conséquente du frein à l’endettement introduit en 2003.

Cependant, cette règle fiscale ne s’applique pas aux assurances sociales. Cet état de fait présente deux inconvénients majeurs. D’une part, le déséquilibre à venir des comptes des assurances sociales compromet leur pérennité financière et risque de créer des dettes importantes. D’autre part, la croissance des dépenses sociales, liées par les textes de loi, menace d’exclure ou du moins de comprimer d’autres positions du budget courant.

La publication analyse les freins à l’endettement existants en Suisse et à l’étranger et examine d’un œil critique son applicabilité au système de protection sociale suisse.