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Entretien sur la nécessité d’introduire un passeport Covid, avec Christine Clavien, maître d'enseignement à l'Unige, et Vincent Subilia, directeur général de la CCIG
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Jérôme Cosandey
«L’objectif est de renouer avec la convivialité»
PodcastsEntretien sur la nécessité d’introduire un passeport Covid, avec Christine Clavien, maître d'enseignement à l'Unige, et Vincent Subilia, directeur général de la CCIG
Un an après l’apparition des premiers cas de Covid-19 en Suisse, les mesures prises par la Confédération pour freiner la propagation du virus sont toujours les mêmes : fermeture des restaurants, interdiction de se rassembler, interdiction d’organiser des manifestations sportives et culturelles. Cependant, la situation sanitaire a profondément changé depuis. En effet, au 31 mars 2021, plus d’un million de personnes étaient vaccinées ou immunisées en Suisse, et ne sont vraisemblablement plus vectrices du virus. Dans quelle mesure doit-on permettre à ces personnes un retour – même partiel – vers une vie « normale » ? Quel rôle pourrait jouer un passeport sanitaire pour atteindre ce but et sous quelles conditions ? Est-ce qu’un «sésame d’immunité» pourrait nous laisser retrouver les libertés fondamentales dont nous avons été privés pour lutter contre la pandémie ?
Pour répondre à ces questions, Jérôme Cosandey, Directeur romand d’Avenir Suisse, reçoit deux invités dans ce podcast dédié au passeport Covid : d’une part, Christine Clavien, philosophe, maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Genève au sein de l’Institut Ethique Histoire Humanités, et membre de la Commission nationale d’éthique pour la médecine humaine. D’autre part, Vincent Subilia, avocat et directeur général de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève et membre du comité de la Chambre de commerce internationale.
Lors de la discussion, Christine Clavien rappelle les conditions épidémiologiques et éthiques à respecter pour garantir l’introduction de ce passeport Covid. Mais comme le souligne Vincent Subilia, sa mise en œuvre réfléchie et dûment accompagnée nous permettra, parmi d’autres mesures, de mieux renouer avec la convivialité.
«En 2020, on avait moins de faillites et plus de créations d’entreprises»
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Entretien avec Basil Ammann, Senior Researcher à Avenir Suisse, sur les créations et les faillites d'entreprises durant la pandémie
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Basil Ammann,
Jérôme Cosandey
«En 2020, on avait moins de faillites et plus de créations d’entreprises»
PodcastsEntretien avec Basil Ammann, Senior Researcher à Avenir Suisse, sur les créations et les faillites d'entreprises durant la pandémie
Alors que nous subissons de plein fouet la crise du Coronavirus, on ne compte plus les mesures économiques de la Confédération qui visent à assurer la survie des entreprises. Mais combien d’entre elles auraient survécu en temps normal ? Force est de constater que la plupart des entreprises du paysage entrepreneurial suisse sont très «jeunes», l’âge médian n’atteignant pas les 15 ans d’existence pour les sociétés anonymes. Concernant les nouvelles entreprises, la moitié d’entre elles n’existent plus cinq ans après leur création. Dans le domaine de l’hébergement et de la restauration, c’est même le cas après trois ans seulement. La crise du Coronavirus a-t-elle raccourci ces durées de vie ? Observons-nous une cascade de fermetures d’entreprises ?
Dans ce podcast, Jérôme Cosandey s’entretient avec Basil Ammann, Researcher à Avenir Suisse et co-auteur d’une analyse intitulée «Le cycle de vie des entreprises». Ensemble, ils dressent un état des lieux de la démographie des entreprises suisses dans le contexte de la pandémie de Coronavirus. Selon Basil Ammann, lors de la crise du Covid-19, nous avons observé plus de créations d’entreprises et moins de faillites que lors d’autres crises économiques. Cela est aussi vrai en comparaison avec 2019.
Quel avenir pour l’obligation de servir et le système de milice ?
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Une proposition pour revitaliser le système de milice
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Noémie Roten,
Nicole Dreyfus
Quel avenir pour l’obligation de servir et le système de milice ?
PodcastsUne proposition pour revitaliser le système de milice
Abolir l’armée ? Non. Aller au service militaire ? Non plus. Le système de milice semble se trouver dans une impasse. De moins en moins de jeunes effectuent leur service militaire et l’engagement bénévole semble également avoir du plomb dans l’aile. Dès lors, comment revitaliser ce pilier de la culture politique suisse ?
Noémie Roten, collaboratrice scientifique chez Avenir Suisse et vice-présidente de l’association servicecitoyen.ch s’entretient à ce sujet avec Nicole Dreyfus.
Avenir Suisse considère que le système de milice est un principe d’organisation qui sert le bien du pays – il renforce la cohésion nationale, forge l’identité suisse et soutient la démocratie directe – et que celui-ci doit par conséquent être préservé. C’est pourquoi nous proposons de réfléchir à remplacer l’obligation de servir militaire actuelle par un service citoyen étendu qui :
inclurait tous les Suisses, les Suissesses et les étrangers résidents permanents
s’étendrait à d’autres domaines de service, comme par exemple : service militaire (accessible uniquement pour les citoyens suisses), service de protection civile (protection de la population, sauvetage), service à la communauté (assistance, protection des biens culturels, soins aux personnes malades, mandats politiques parlementaires par exemple), opérations à l’étranger et autres.
durerait entre 200 et 260 jours selon le type de service
serait à effectuer entre 20 et 45 ans ou entre 20 et 70 ans par exemple (plusieurs modèles envisageables)