Lors d’une interview réalisée par Véronique Kämpfen, Tibère Adler discute du caractère libéral de la Suisse en passant en revue de nombreux secteurs. Il déplore le nombre croissant de règles qui augmentent la bureaucratie et restreignent la liberté des entrepreneurs. Le secteur du commerce de détail est, à titre d’exemple, particulièrement touché ; les entrepreneurs devraient avoir la possibilité de choisir s’ils veulent ouvrir leur commerce le dimanche ou en soirée. Il en va de même pour les services postaux : est-il nécessaire d’assurer l’acheminement des lettres vers les régions reculées ? Pour le directeur romand d’Avenir Suisse, le grand défi actuel consiste à déterminer le niveau de qualité que nous désirons de la part des prestataires. Il ne plaide pas pour une privatisation à outrance, mais pour une concurrence totale, seul véritable facteur permettant une pression à l’efficacité en faveur du citoyen.