Le paysage suisse (et international) d’enseignement supérieur a connu de grands bouleversements durant ces dernières années. Dans notre pays, l’avènement des hautes écoles spécialisées (HES) a singulièrement élargi l’offre en formation supérieure. Et au-delà de nos frontières, les ministres de l’éducation européens ont institué, avec l’accord qu’ils ont signé en 1999 à Bologne, un véritable espace continental du savoir comportant des universités et des hautes écoles réparties dans 40 pays.
Ces améliorations de l’offre en formation impliquent une nouvelle rivalité entre établissements d’enseignement supérieur qui, par nature, s’efforcent toujours d’attirer les meilleures «cerveaux». Dans un avenir très proche, les jeunes gens ne choisiront donc plus la haute école la plus proche de leur domicile, mais se détermineront sur des critères de renommée de l’institution et de qualité de ses filières.
La prospérité d’un pays est, on le sait, étroitement liée au niveau d’éducation de sa population. Il importe donc de faire tout ce qui est possible pour que les hautes écoles suisses occupent une position de premier rang dans cette compétition internationale de l’éducation.