Avec l’immigration persistante, le marché du logement s’est retrouvé au centre d’un débat de plus en plus émotionnel. On craint que le logement devienne inabordable pour de larges couches de la population suisse, surtout pour la classe moyenne.
Le papier de discussion «Migration, logement et bien-être» met en lumière des résultats surprenants. Depuis 1970, les salaires ont augmenté à un taux plus soutenu que les loyers et la classe moyenne a pu maintenir son pouvoir d’achat sur le marché de l’immobilier, notamment lors de la décennie écoulée.
De plus, contre toute attente, la politique du marché du logement a entrainé dans les villes une pénurie chronique de logements, une redistribution discutable entre les locataires et des coûts cachés pour la collectivité.