L’année 2012 a été particulièrement productive pour Avenir Suisse: chacun des chefs de projet a publié une grande étude – et cela en plus des publications plus courtes, des articles publiés dans la presse, des exposés et des conférences ainsi que des interviews parus dans la presse et dans les médias électroniques. L’éventail de contenus sur le site Web s’est également élargi. De plus, la première édition d’«avenir spécial», un numéro dédié à un sujet spécifique dans la série du traditionnel bulletin d’information «avenir actuel», a paru en août. Grâce à ces activités, l’attention des médias a augmenté de manière significative, tout comme le nombre de visites sur notre site Web.

Vu sous l’angle économique et comparé à 2011, 2012 était une année plus tranquille pour la Suisse. Cependant, les chantiers de réflexion à attaquer à temps ne manquaient pas. C’est dans ce sens qu’Avenir Suisse a suscité un grand débat sur le fondement de la société et de l’économie suisse avec une publication sur la classe moyenne, sortie en automne. Elle montre que de grandes parties de la classe moyenne craignent une perte de standing parce que leurs salaires n’affichent pas la même croissance que ceux des classes inférieure et supérieure. S’ y ajoute la politique de redistribution étatique comme menace particulière. Compte tenu de l’actualité du sujet, les questions de redistribution constitueront pour la suite une des lignes directives du travail d’Avenir Suisse.

Au cours de ces dernières années, Avenir Suisse est devenu une institution respectée même par ceux qui ne partagent pas sa perspective libérale et orientée vers l’économie de marché. Ce développement renforce le rôle de force de propositions et d’inspirations du think tank. D’ailleurs, son champ d’action ne se limite pas à la Suisse. Avenir Suisse coopère avec des institutions partenaires en Autriche et en Allemagne, et a servi de modèle pour la création d’un think tank à Vienne. De plus, les collaborateurs d’Avenir Suisse ont été conviés non seulement dans les pays voisins, mais aussi en Angleterre, en Hongrie et en République tchèque. Pour Avenir Suisse, cette reconnaissance croissante est une motivation de plus pour promouvoir le développement de la Suisse par des études bien fondées, de nouvelles idées et une communication claire.