Depuis la propagation du Coronavirus dès la mi-mars 2020, les dirigeants, tant au niveau fédéral que cantonal, ont subi des pressions considérables pour agir. Les pouvoirs exécutifs ont été étendus et centralisés, diminuant ainsi le rôle du pouvoir législatif. Nombreux sont ceux qui ont mis la faute sur le dos du fédéralisme pour expliquer la situation insatisfaisante de la pandémieA juste titre ? 

Dans sa nouvelle analyse, Avenir Suisse formule huit recommandations pour améliorer la gestion des crises par la Confédération et souligne également les domaines où il existe un potentiel d’amélioration dans la répartition des tâches entre les différents niveaux étatiques. La loi Covid-19 et l’interaction actuelle entre le gouvernement et le Parlement sont examinées d’un œil critique. De plus, au lieu d’étendre encore les compétences de la Confédération, il serait souhaitable de répartir plus clairement les responsabilités entre celle-ci et les cantons. 

En outre, la numérisation doit considérablement être développée. Les manquements dans ce domaine dans le secteur public se sont révélés être de grandes lacunes pour garantir la démocratie directe et le contrôle parlementaire en temps de crise.