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Avenir Suisse, en collaboration avec la Société Militaire de Genève et l’Association des étudiants de l’UNIGE pour l’étude de la philosophie libérale, a organisé un débat à Genève le 27 septembre 2017 intitulé : «Obligation de servir et système de milice : faut-il repenser le modèle suisse ?».

L’obligation de servir est en crise. Depuis quelques années, l’armée semble souffrir d’un manque d’effectifs chronique sur le terrain, elle est confrontée à une baisse de la motivation de ses troupes, à une «fuite» toujours plus importante de ses conscrits vers le service civil et a de la difficulté à pourvoir ses postes de cadres.

Mais, au-delà de l’obligation de servir, c’est le système de milice suisse tout entier qui est en crise ; système qui a pourtant fait le succès de notre pays pendant des décennies. L’engagement bénévole des citoyens diminue et avec lui la culture de milice dans de nombreux domaines de la vie civile (sapeurs-pompiers, politique communale, associations diverses, etc.). La Suisse risque ainsi de perdre l’une des caractéristiques essentielles de son génie politique entraînant la disparition progressive de son armée de milice. Faut-il dès lors repenser notre modèle ? Si oui, comment devons-nous le refonder ?

Xavier de Haller, major EMG et avocat, Jérémie Juvet, membre du comité de Civiva, Félicien Monnier, capitaine et avocat-stagiaire, Noémie Roten, collaboratrice scientifique chez Avenir Suisse et vice-présidente de l’association servicecitoyen.ch et le prof. Mark Schelker, Chaire de Finances Publiques, Université de Fribourg, livrent leur analyse de l’obligation de servir.