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Entretien sur la réinsertion professionnelle en temps de pandémie, avec Olivier Barraud, Directeur de l'Office AI (VD) et Frédéric Bracher, COO Ressources humaines à Swisscom.
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Jérôme Cosandey
«La clé, c’est qu’une personne reste en emploi.»
PodcastsEntretien sur la réinsertion professionnelle en temps de pandémie, avec Olivier Barraud, Directeur de l'Office AI (VD) et Frédéric Bracher, COO Ressources humaines à Swisscom.
Selon une étude intitulée Swiss Corona Stress Study (2020), le nombre de personnes manifestant des symptômes de dépression grave a été multiplié par six, et cela entre la première et la deuxième vague de Coronavirus. En effet, le télétravail, l’isolement et les incertitudes économiques représentent un terreau fertile au développement de maladies psychiques. Or, aujourd’hui déjà, la majorité des nouvelles inscriptions à l’AI concerne les maladies psychiques. Quelles solutions conviendrait-il de mettre en œuvre afin de faire prévaloir le principe «la réinsertion prime la rente» ? Comment améliorer la communication entre l’employé, l’employeur et le médecin, et surtout, comment faciliter l’entrée ou le maintien en emploi pour les personnes atteintes dans leur santé ?
Pour répondre à ces questions, Jérôme Cosandey, Directeur romand d’Avenir Suisse, reçoit deux invités dans ce podcast sur la réinsertion : Olivier Barraud, Directeur de l’Office AI du canton de Vaud, un des plus grands de Suisse avec près de 370 collaborateurs, et Frédéric Bracher, COO des Ressources humaines pour le groupe Swisscom, et responsable pour la gestion de la santé d’entreprise, du service social, de l’employabilité et de la réinsertion.
Au cours de la discussion, Frédéric Bracher a notamment souligné l’actuelle augmentation d’absences longues pour causes psychiques et l’importance d’avoir un suivi systématique et individuel après 30 jours d’incapacité de travail. Olivier Barraud a rappelé l’importance d’intervenir vite pour augmenter les chances de maintenir les personnes en emploi, un élément clé pour réduire le risque de rente. Grâce à l’intervention précoce, les offices AI disposent d’outils pour encadrer les collaborateurs, mais aussi leurs employeurs, sans impliquer aucun désavantage pour les assurés. Au contraire, un dialogue rapide avec le médecin, l’employeur et les institutions d’assurance serait bénéfique à toutes les parties impliquées.