A l’ère numérique, l’apparition des nouvelles formes de travail (plateforme collaborative, travail atypique) remet en question le modèle actuel des assurances sociales. Les longues carrières à plein temps auprès d’un même employeur seront plus rares.

Pour tenir compte de ces modèles intermédiaires entre l’indépendance et le salariat, Avenir Suisse propose de créer – à moyen terme – le nouveau statut de «travailleur indépendant» présenté dans la publication «Quand les robots arrivent».

Actuellement, les assurances sociales reposent sur la distinction entre «indépendants» et «salariés» (considérés comme «non-indépendants»). Ce sont environ 9 actifs sur 10 qui ont le statut de salarié. La distinction est parfois difficile, et la Suisse ne reconnaît pas facilement le statut d’indépendant.

Les salariés sont obligatoirement couverts par leur employeur pour les assurances sociales (notamment AVS, 2e pilier, perte de gain maladie ou accident, chômage) ; les cotisations sont payées pour moitié par chacun. Les indépendants sont obligatoirement assurés à l’AVS, mais paient seuls l’entier de la cotisation. Ils peuvent, mais ne doivent pas, s’assurer pour le 2e pilier ou la perte de gain maladie ou accident, à leurs propres frais. Ils ne sont donc pas couverts par l’assurance-chômage.

Notre vidéo présente les avantages que le nouveau statut de «travailleur indépendant» apporterait tant aux travailleurs qu’aux employeurs.