L’IA sonne-t-elle le glas du métier de journaliste ?
Podcast avec Titus Plattner (au centre), membre de l’AI Lab de Tamédia, Olivier Kennedy (à droite), CEO d’Enigma, et Jérôme Cosandey, Directeur romand d’Avenir Suisse
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Jérôme Cosandey
L’IA sonne-t-elle le glas du métier de journaliste ?
Podcast avec Titus Plattner (au centre), membre de l’AI Lab de Tamédia, Olivier Kennedy (à droite), CEO d’Enigma, et Jérôme Cosandey, Directeur romand d’Avenir Suisse
Dans quelle mesure l’IA permet d’améliorer la production d’information ? Comment l’IA peut-elle contribuer à renforcer la qualité et la pluralité de l’information ? Comment faut-il encadrer le déploiement de l’IA dans les médias traditionnels et sur les réseaux sociaux ?
«C’est aussi à nous, professionnels de santé, de trouver des modèles innovants avec les assureurs»
Podcast sur les soins intégrés avec Philomena Colatrella, Directrice générale de CSS (au centre), Marcel Napierala, CEO de Medbase (à gauche) et Jérôme Cosandey, Directeur romand d’Avenir Suisse
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Jérôme Cosandey
«C’est aussi à nous, professionnels de santé, de trouver des modèles innovants avec les assureurs»
Podcast sur les soins intégrés avec Philomena Colatrella, Directrice générale de CSS (au centre), Marcel Napierala, CEO de Medbase (à gauche) et Jérôme Cosandey, Directeur romand d’Avenir Suisse
Qu’apportent les «soins intégrés» dans le système de santé ? Comment encourager de tels modèles ? La réforme du financement du secteur de la santé «EFAS», sur laquelle le peuple s’exprimera en novembre, tiendra-t-elle ses promesses ?
«Le diplôme ne fait pas tout, l’expérience est importante»
Podcast avec Luciana Vaccaro, Présidente de Swissuniversities et rectrice de la HES-SO, Benjamin Déglon, Head of Consulting & Solutions Switzerland chez Akkodis, et Diego Taboada, Suppléant du directeur romand et Associate Fellow à Avenir Suisse
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Diego Taboada
«Le diplôme ne fait pas tout, l’expérience est importante»
Podcast avec Luciana Vaccaro, Présidente de Swissuniversities et rectrice de la HES-SO, Benjamin Déglon, Head of Consulting & Solutions Switzerland chez Akkodis, et Diego Taboada, Suppléant du directeur romand et Associate Fellow à Avenir Suisse
La réforme de Bologne a-t-elle tenu ses promesses ? Le système actuel correspond-il aux besoins de l’économie suisse ? Comment améliorer l’employabilité des diplômés des universités et des hautes écoles ?
«Le protectionnisme anesthésie les initiatives privées»
Podcasts
Podcast avec Philippe Cordonier, Responsable romand de Swissmem, Didier Chambovey, ancien ambassadeur de la Suisse à l’OMC et ancien président de l’OMC, et Diego Taboada, Senior Researcher à Avenir Suisse
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Diego Taboada
«Le protectionnisme anesthésie les initiatives privées»
PodcastsPodcast avec Philippe Cordonier, Responsable romand de Swissmem, Didier Chambovey, ancien ambassadeur de la Suisse à l’OMC et ancien président de l’OMC, et Diego Taboada, Senior Researcher à Avenir Suisse
Alors que la politique industrielle fait son retour dans le monde, la Suisse peut-elle encore résister à l’appel des sirènes pour une politique industrielle ? Qu’en est-il de la sécurité d’approvisionnement et du maintien des emplois ? Si ce n’est de subventions, de quoi a besoin l’industrie suisse pour continuer à être performante ?
«Modifier l’horaire scolaire pour fluidifier le trafic»
Podcasts
Podcast avec Olivier Français, ancien Conseiller aux Etats, et Vincent Kaufmann, Prof. de sociologie urbaine et d’analyse des mobilités à l’EPFL
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Jérôme Cosandey
«Modifier l’horaire scolaire pour fluidifier le trafic»
PodcastsPodcast avec Olivier Français, ancien Conseiller aux Etats, et Vincent Kaufmann, Prof. de sociologie urbaine et d’analyse des mobilités à l’EPFL
La technologie peut-elle nous permettre de mieux utiliser nos infrastructures ? Faut-il introduire des prix de transport plus hauts durant les heures de pointe et plus bas dans les heures creuses pour mieux gérer le trafic ? Des subventions peuvent-elle vraiment conduire à une moindre utilisation de nos infrastructures de transports ?
«Une cyberattaque doit être traitée comme une infiltration d’eau»
Podcasts
Podcast avec Bastien Wanner, Senior Advisor auprès du DDPS pour la cyberdéfense, Lennig Pedron, Directrice de la Trust Valley et Jérôme Cosandey
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Jérôme Cosandey
«Une cyberattaque doit être traitée comme une infiltration d’eau»
PodcastsPodcast avec Bastien Wanner, Senior Advisor auprès du DDPS pour la cyberdéfense, Lennig Pedron, Directrice de la Trust Valley et Jérôme Cosandey
Quels sont les secteurs les plus exposés à une cyberattaque ? Comment réagir face à une demande de rançon ? Quel est le rôle des entreprises et celui de l’Etat dans la lutte contre la cybercriminalité ?
«Malgré le taux de vacance très bas, les gens déménagent autant qu’il y a 20 ans»
Podcasts
Podcast avec Diane Barbier-Mueller, membre de la direction chez Pilet & Renaud, Marco Salvi (à droite) Senior Fellow et resp. de recherche à Avenir Suisse, et Jérôme Cosandey (à gauche), directeur romand d’Avenir Suisse
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Jérôme Cosandey
«Malgré le taux de vacance très bas, les gens déménagent autant qu’il y a 20 ans»
PodcastsPodcast avec Diane Barbier-Mueller, membre de la direction chez Pilet & Renaud, Marco Salvi (à droite) Senior Fellow et resp. de recherche à Avenir Suisse, et Jérôme Cosandey (à gauche), directeur romand d’Avenir Suisse
La pénurie de logements est-elle réelle ou relève-t-elle de la douleur fantôme ? Quel est le rôle de l’immigration dans l’évolution des prix ? Quels sont les obstacles qui empêchent la construction de nouveaux appartements ?
Podcasts
La Conseillère fédérale s'exprime sur une Suisse à 9 millions d’habitants, les contrôles aux frontières et le respect des lois suisses d’asile
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Jérôme Cosandey
ThinkCast avec Elisabeth Baume-Schneider
PodcastsLa Conseillère fédérale s'exprime sur une Suisse à 9 millions d’habitants, les contrôles aux frontières et le respect des lois suisses d’asile
La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider répond dans ce podcast à trois questions de Jérôme Cosandey.
«En 1971, les femmes votaient plus à droite que les hommes»
Podcasts
Podcast avec (de droite à gauche) Pascal Sciarini, Professeur à l'Unige et titulaire de la chaire de politique suisse et comparée, et Anke Tresch, Professeure à l'Institut d'études politiques de l'Unil et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
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Jérôme Cosandey
«En 1971, les femmes votaient plus à droite que les hommes»
PodcastsPodcast avec (de droite à gauche) Pascal Sciarini, Professeur à l'Unige et titulaire de la chaire de politique suisse et comparée, et Anke Tresch, Professeure à l'Institut d'études politiques de l'Unil et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
La démocratie directe suisse, si souvent admirée, est-elle en train de s’assoupir ? Notre système électoral est-il garant de stabilité ou souffre-t-il d’immobilisme ? La féminisation, les mouvements citoyens et le vieillissement de la population vont-ils transformer le paysage partisan ?
«On aura réussi lorsque les médecins se feront les porte-drapeau du value-based health care»
Podcasts
Podcast avec (de droite à gauche) Thomas Boyer (CEO du Groupe mutuel), Rodolphe Eurin (CEO Hôpital de La Tour) et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
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Jérôme Cosandey
«On aura réussi lorsque les médecins se feront les porte-drapeau du value-based health care»
PodcastsPodcast avec (de droite à gauche) Thomas Boyer (CEO du Groupe mutuel), Rodolphe Eurin (CEO Hôpital de La Tour) et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
La Suisse a-t-elle un problème de qualité dans la santé ? Comment inciter les hôpitaux à investir dans cette dernière ? Quel rôle peuvent jouer les assureurs dans cette transition ?
«Pour nous, médecins, le prix des médicaments n’est pas une question»
Podcasts
Podcast avec (de droite à gauche) : Katharina Gasser (General Manager de Roche Suisse), Alessandra Curioni-Fontecedro (Médecin-cheffe d’unité oncologie, HFR Fribourg) et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse).
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Jérôme Cosandey
«Pour nous, médecins, le prix des médicaments n’est pas une question»
PodcastsPodcast avec (de droite à gauche) : Katharina Gasser (General Manager de Roche Suisse), Alessandra Curioni-Fontecedro (Médecin-cheffe d’unité oncologie, HFR Fribourg) et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse).
Les patients de notre pays ont-ils un accès suffisamment rapide aux innovations? Le marché suisse reste-t-il intéressant face à la concurrence internationale ? Quels sont les changements législatifs nécessaires pour que médecins et fabricants de médicaments puissent mieux travailler ensemble ?
«Le barrage de l’Hongrin, c’est 1 million de batteries Tesla»
Podcasts
Podcast avec Philippe Jacquod, Professeur à la HES-SO Valais, Christian Petit, Directeur général du Groupe Romande Energie et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
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Jérôme Cosandey
«Le barrage de l’Hongrin, c’est 1 million de batteries Tesla»
PodcastsPodcast avec Philippe Jacquod, Professeur à la HES-SO Valais, Christian Petit, Directeur général du Groupe Romande Energie et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
La Suisse a connu un des hivers les plus doux depuis 1864, l’approvisionnement en électricité a pu être assuré sans peine. Mais la Suisse sera-t-elle prête à affronter l’hiver prochain ? Quelles sont les mesures à court terme pour garantir notre approvisionnement en électricité, tant pour la production que la distribution et la gestion du réseau ?
«Ce n’est pas dans l’ADN suisse d’obliger à être dans un modèle de santé»
Podcasts
Podcast avec Philippe Schaller (Réseau Delta), Antoine Hubert (Réseau de l’Arc) et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
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Jérôme Cosandey
«Ce n’est pas dans l’ADN suisse d’obliger à être dans un modèle de santé»
PodcastsPodcast avec Philippe Schaller (Réseau Delta), Antoine Hubert (Réseau de l’Arc) et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
Comment fonctionne les réseaux de soins et quelle est leur valeur ajoutée pour les patients ? Quels sont les modèles d’affaires, tant pour les médecins que pour les caisse-maladie ? Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, quel est l’intérêt pour le personnel soignant de rejoindre un tel réseau ?
«Seul 1% des avoirs russes dans les banques proviennent de sources proches de l’Etat»
Podcasts
Podcast avec Helene Budliger Artieda, directrice du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
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Jérôme Cosandey
«Seul 1% des avoirs russes dans les banques proviennent de sources proches de l’Etat»
PodcastsPodcast avec Helene Budliger Artieda, directrice du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
Quel est le rôle de l’Etat en période d’inflation ? Faut-il plus ou moins soutenir la création de start-up après la crise du Covid ? Quelles sont les conséquences des tensions entre la Russie et l’Ukraine et plus récemment entre la Chine et les Etats-Unis sur notre politique économique et nos relations commerciales internationales ?
«Dans la chaîne d’approvisionnement, une logique de blocs se remet en place»
Podcasts
Podcast avec Florence Schurch, secrétaire générale de la STSA, Samy Chaar, chef-économiste de la banque Lombard Odier et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
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Jérôme Cosandey
«Dans la chaîne d’approvisionnement, une logique de blocs se remet en place»
PodcastsPodcast avec Florence Schurch, secrétaire générale de la STSA, Samy Chaar, chef-économiste de la banque Lombard Odier et Jérôme Cosandey (Avenir Suisse)
«Pour les médias, on a une situation de concurrence très asymétrique»
Podcasts
Quelle politique des médias à l’heure du numérique ?
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Jérôme Cosandey
«Pour les médias, on a une situation de concurrence très asymétrique»
PodcastsQuelle politique des médias à l’heure du numérique ?
Il y a 100 ans, la RSR émettait sa première émission, marquant ainsi un tournant dans le monde des médias suisses. L’arrivée de la télévision, d’Internet et des réseaux sociaux furent d’autres jalons qui transformèrent en profondeur le secteur. Aujourd’hui, tout le monde peut créer son propre média, les acteurs établis comme les start-ups, par exemple heidinews. Les coûts de production pour développer des contenus écrits ou télévisuels et les coûts de diffusion sur la toile ont fortement chuté.
Dans ce podcast, nous accueillons Madeleine von Holzen, rédactrice en chef du journal Le Temps, et Mark Schelker, professeur et titulaire de la chaire d’économie publique à l’Université de Fribourg. Au cours de la discussion, Madeleine von Holzen souligne que le numérique a permis la démocratisation du monde médiatique. C’est une aubaine pour la population qui gagne ainsi un accès plus large aux médias, et pour ces derniers qui gagnent un accès direct à leurs lecteurs. Mark Schelker relève quant à lui la réduction des coûts de production grâce au numérique, sans ignorer le problème du découplage de la publicité vers d’autres hébergeurs de contenu. Les subventions financées par la redevance renforcent ainsi l’asymétrie de la concurrence entre le secteur public et privé.
«Le fédéralisme est l’enjeu clé dans la discussion politique de la réforme de l’OCDE»
Podcasts
Entretien avec Philippe Miauton, Directeur de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie, et Fabian Baumer, Vice-directeur de l’Administration fédérale des contributions.
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Jérôme Cosandey
«Le fédéralisme est l’enjeu clé dans la discussion politique de la réforme de l’OCDE»
PodcastsEntretien avec Philippe Miauton, Directeur de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie, et Fabian Baumer, Vice-directeur de l’Administration fédérale des contributions.
La réforme fiscale de l’OCDE, soutenue par environ 140 pays, est en train de transformer radicalement l’imposition des entreprises. Dès 2024, les entreprises générant un chiffre d’affaires annuel de 750 millions d’euros ou plus devront être taxées au minimum à 15 % dans tous les pays où elles sont actives. C’est un taux plus élevé que celui appliqué dans de nombreux cantons suisses, ce qui nous exhorte à nous poser les questions suivantes :
Quelle est la marge de manœuvre de la Suisse pour appliquer cette réforme internationale ?
Quelles sont les conséquences dans la pratique pour les entreprises concernées ?
Si la concurrence fiscale est ainsi réduite, comment garantir l’attractivité de la Suisse ou d’un canton ?
Dans ce podcast, nous accueillons Fabian Baumer, Vice-directeur de l’Administration fédérale des contributions (AFC) depuis 2008, qui dirige la Division principale «Politique fiscale» et est également membre de la direction responsable pour la mise en œuvre de la réforme sur un plan national, et Philippe Miauton, Directeur de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), ce qui lui permet de prendre régulièrement le pouls des entreprises multinationales concernées par la réforme dans le canton.
Au cours de la discussion, Fabian Baumer indique que si la Suisse ne mettait pas en œuvre cette réforme, d’autres pays l’ayant instaurée pourraient alors taxer nos multinationales à notre place. Il relève ainsi l’importance du calendrier pour que la Suisse soit prête à mettre en œuvre la réforme en même temps que les autres pays. Mais au-delà de la dimension internationale, la redistribution au sein de la Suisse représente un enjeu clé pour le fédéralisme. Philippe Miauton exprime sa crainte que la manne financière offerte par la réforme revienne à la Confédération et non aux cantons. Ces derniers ont besoin de ces moyens financiers pour compenser de façon ciblée la perte d’attractivité fiscale propre au tissu économique local.
Pour en savoir plus sur les enjeux de cette réforme et mieux comprendre ce que devrait être la réponse de la Confédération et des cantons dans sa mise en œuvre, consultez notre étude «Le meilleur des mondes fiscaux», parue en août 2022.
«Il ne faut plus parler de produits péchés, on n’est pas à l’église»
Podcasts
Entretien sur le rôle du secteur privé dans la santé publique : opportunités et défis, avec Bettina Borisch, Professeure à l'Institut de Santé Globale à Genève, et Diego Taboada, Senior Researcher à Avenir Suisse.
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Jérôme Cosandey
«Il ne faut plus parler de produits péchés, on n’est pas à l’église»
PodcastsEntretien sur le rôle du secteur privé dans la santé publique : opportunités et défis, avec Bettina Borisch, Professeure à l'Institut de Santé Globale à Genève, et Diego Taboada, Senior Researcher à Avenir Suisse.
Les maladies transmissibles, le Covid-19 ou la variole du singe plus récemment, ont dominé le débat de santé publique ces dernières années. Mais même en 2020, malgré les 9000 personnes ayant succombé au Coronavirus, les maladies non-transmissibles, comme le cancer ou les maladies cardiaques, restent les deux premières causes de décès en Suisse.
De nombreux facteurs de risques favorisant le développement de telles maladies sont liés à nos habitudes, comme la sédentarité ou une alimentation déséquilibrée. Si la santé est avant tout une thématique individuelle, les coûts directs et indirects liés à ces maladies sont supportés par la collectivité. Voilà pourquoi de nombreux experts et élus politiques attendent de l’Etat une intervention plus déterminée. Le secteur privé, en particulier le secteur agro-alimentaire, est souvent relégué à un rôle de second plan, et fait souvent l’objet d’interventions politiques.
Quelles sont les opportunités, mais aussi les défis pour le secteur agro-alimentaire ?
Les pratiques à l’étranger peuvent-elles servir d’exemple à la Suisse ?
Quel rôle le secteur privé peut-il jouer dans la prévention ?
Dans ce podcast, nous accueillons Bettina Borisch, experte en santé publique, avec de nombreux mandats sur le plan international et au sein de l’OMS, et Professeure à l’Institut de santé globale à Genève depuis 1995, et Diego Taboada, Senior Researcher à Avenir Suisse dans le secteur de la santé et également auteur d’une étude publiée en 2022 intitulée «Plus d’initiative privée dans la santé publique».
Lors de la discussion, si Bettina Borisch souligne la nécessité d’encourager une baisse de la production et de la consommation de produits à risque comme le sucre, le sel et les matières grasses, elle trouve peu approprié de parler de produits-péchés. Cette appellation culpabilise les victimes d’obésité et de tels termes s’avèrent contreproductifs dans la lutte contre les maladies non-transmissibles. Diego Taboada indique que si plus de transparence est en effet nécessaire, il est inutile de rendre le nutri-score obligatoire, car les entreprises l’utilisent déjà, en réponse à des exigences de plus de transparence de la part des consommateurs. Les entreprises ont un rôle à jouer car elles sont les mieux à même de répondre à la demande des consommateurs.
«En trois mois, la politique de sécurité européenne a fait plus de progrès qu’en 30 ans»
Podcasts
Entretien sur la crise en Ukraine : un point de bascule pas encore atteint ? Discussion avec Jean-Marc Rickli, Directeur des risques globaux et de la résilience au Centre de Politique de Sécurité (GCSP) de Genève.
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Jérôme Cosandey
«En trois mois, la politique de sécurité européenne a fait plus de progrès qu’en 30 ans»
PodcastsEntretien sur la crise en Ukraine : un point de bascule pas encore atteint ? Discussion avec Jean-Marc Rickli, Directeur des risques globaux et de la résilience au Centre de Politique de Sécurité (GCSP) de Genève.
Personne ne pensait le 24 février dernier que la Russie allait envahir l’Ukraine. Et pourtant. Cet acte de guerre fut un point de bascule dans l’histoire : face à cette invasion, la Suisse et l’UE ont fait preuve d’une détermination et d’une rapidité surprenantes. La Finlande et la Suède ont mis fin à leur politique de neutralité et ont déposé leur demande d’adhésion à l’Otan et l’Ukraine quant à elle, désire rejoindre l’UE.
Dans ce podcast, Jean-Marc Rickli et Jérôme Cosandey abordent les questions suivantes :
Quelles sont les conséquences géopolitiques de ce conflit pour la cohésion de l’Europe en général et de ses organisations internationales ?
Qui, entre les Etats-Unis et la Chine, profite le plus de ce conflit en Europe ?
Quels enseignements les dirigeants d’entreprises doivent-ils tirer pour le bon déroulement de leurs affaires ?
Au cours de la discussion, Jean-Marc Rickli souligne que la guerre en Ukraine n’est pas le seul événement menant à une nouvelle politique sécuritaire en Europe. Depuis le début du XXIe siècle, les ambitions hégémoniques de la Chine ainsi que l’affirmation continue de la Russie (invasion de la Géorgie, de la Crimée et du Donbas) y ont contribué. Les USA et leur retrait inattendu de l’Afghanistan ont mis les européens devant leurs responsabilités. En parallèle, bien des pays ont misé sur la technologie américaine pour développer leurs systèmes de défense aérienne (voir figure ci-dessous).
Bien que des avions de chasse aient été développés en Europe (Gripen, Eurofighter et Rafale), 10 pays ont choisi le modèle US F-35, notamment en raison de son interopérabilité au sein de l’Otan.
Les entreprises, quant à elles, font face à de nouveaux défis stratégiques : les crises du Covid et en Ukraine ont révélé notre dépendance à certaines matières et technologies. D’autre part, les entreprises devront toujours plus choisir entre des standards et normes différents, portés par les systèmes rivaux que sont la Chine et les Etats-Unis. Sous la pression des grandes puissances, elles risquent de devoir choisir leur camp et devront opérer un «découplage technologique».
Pour en savoir plus, retrouvez deux études d’Avenir Suisse :
«Aujourd’hui, on refuse entre 30 et 40 % des demandes RHT»
Podcasts
Podcast sur les avantages, mais aussi les risques des RHT prolongées avec Françoise Favre, Cheffe du service de l’emploi (VD) et Marco Salvi, économiste chez Avenir Suisse.
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Jérôme Cosandey
«Aujourd’hui, on refuse entre 30 et 40 % des demandes RHT»
PodcastsPodcast sur les avantages, mais aussi les risques des RHT prolongées avec Françoise Favre, Cheffe du service de l’emploi (VD) et Marco Salvi, économiste chez Avenir Suisse.
Au début de la pandémie, de nombreuses entreprises ont été contraintes de suspendre leurs activités. Pour les soutenir, des mesures financières ont été mises en place. Notamment, les conditions pour obtenir des prestations en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT) ont été assouplies :
Le cercle de bénéficiaires a été fortement élargi (p. ex. les personnes en contrat à durée déterminée).
Les conditions d’octroi ont été facilitées (p. ex. plus de délai d’attente, formulaires simplifiés).
Le niveau des prestations a été relevé à 100 % du dernier salaire pour les personnes à revenu modeste.
Au plus fort de la crise, en avril 2020, près d’un salarié sur quatre en Suisse bénéficiait des RHT. Quelles ont été les conséquences pour le marché du travail ? Comment les entreprises, mais aussi l’administration, ont pu gérer une telle vague de demandes ? Faut-il, et si oui, quand faudra-t-il revenir à la définition initiale des RHT ?
Au cours de la discussion, Françoise Favre, Cheffe du service de l’emploi du canton de Vaud, souligne que la situation économique a changé, suite aux réouvertures des magasins et restaurants, et que les demandes de RHT sont examinées de façon plus stricte. Entre 30 et 40 % des demandes sont aujourd’hui refusées, alors qu’environ 95 % étaient acceptées lors de la première vague de Covid.
Marco Salvi, responsable de recherche et spécialiste du marché du travail chez Avenir Suisse, estime que les RHT, si elles perdurent trop longtemps, risquent de repousser le problème du chômage à plus tard, ce qui entrave le changement structurel. Les habitants de notre pays ont changé leurs habitudes durant la crise de façon durable, ce n’est pas à l’Etat de maintenir figée une économie en mutation.